Castello della Manta : carnet de bord

 

Dimanche 15 mai, une trentaine de membres de Zenaflam font le déplacement jusqu’au village de Manta, visiter son célèbre château : le bien nommé Castello della Manta. Rapidement, les premiers doutes nés de la météo capricieuse de la semaine sont levés. Il fera beau. Dans le bus qui rallie Gênes à la province piémontaise, tout le monde à le sourire.
Après deux bonnes heures de trajet, la troupe arrive à bon port. Plus qu’une hâte : découvrir le magnifique édifice dont la construction a débuté au XIIème siècle, et pour lequel chacun a fait le déplacement. Les quelques centaines de mètres d’ascension qui séparent le parking du château sont avalés en une poignée de minutes. Sur place, la cohorte se scinde en deux. D’un côté, dans le calme et la discrétion qui les caractérisent, les enfants. De l’autre, ceux dont l’âge a dépassé la fatidique barre des 11 ans, que l’on pourra donc sans se tromper rassembler sous la bannière des “anciens”. La visite peut commencer.
Les premiers sont totalement investis dans leur excursion. Et, déguisés pour certains en chevaliers et princesses, redonnent au château les couleurs de sa prime jeunesse. Avec de multiples activités, jeux, questionnaires et autres, la visite est parfaitement adaptée à son public. On ne saurait manquer de souligner son caractère ludique. Tout ce petit monde est fasciné par la formidable histoire de Valerano di Saluzzo. La mission est remplie.
De leur côté, les adultes prêtent une oreille particulièrement attentive aux anecdotes et intrigues, qui font l’histoire du château, narrées par une guide à la parfaite maîtrise de la langue française. Avec ses appartements et ornements datant de près de 600 ans, le Castello delle Manta s’avère, au fil de la visite, receler toujours plus de trésors. En point d’orgue, la célèbre fresque murale qui orne l’ancienne salle de réception. Une oeuvre au sein de laquelle le marquis Saluzzo et ses ancêtres sont représentés dans la peau des Neuf Preux, et de neuf héroïnes, légendaires ou bien réels : Jules César, Hector, Charlemagne, ou encore la reine des amazones Antiope. Un régal.
L’heure tourne, et il est d’ailleurs déjà temps d’aller manger. Le jardin du château gagne un peu plus en couleurs et, en tous endroits, se fleure de nappes. Pique-nique au programme. L’occasion pour les membres de Zenaflam et de FLAM Turin, également présents, d’échanger et de discuter entre eux. Ambiance et soleil sont au beau fixe.
L’après-midi se déroule sur le même ton. Quartier libre pour les adultes, dont l’activité favorite demeure incontestablement la bronzette. Les plus jeunes, quant à eux, ne semblent pas le moins du monde sensibles à la chaleur. Il se pourrait même qu’elle les galvanise. Dans tous les sens, on court, s’agite, cherche, et joue, afin de remporter la grande chasse au trésor. Finalement, au vu des sourires, que des vainqueurs. Chacun s’est beaucoup amusé.
Mais déjà, il faut repartir. Dans ce décor féerique, le temps passerait-il véritablement plus vite ? Une certitude, néanmoins, au vu des impressions échangées dans le bus du retour, la journée a beaucoup plu. Vivement la prochaine.

un grand merci à Guillaume pour la rédaction de cet article et les photos.

 

 

 

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